Cette ambition est clairement affichée par le Congo et la société Green service et matérialisée au travers de deux protocoles d’accords  signés à Brazzaville le 8 décembre 2017 entre le représentant de cette société Marcello Della CORTE et les Directeurs généraux de deux instituts de recherche du Congo à savoir l’Institut de recherches agronomiques (IRA) et l’Institut de recherches en sciences exactes et naturelles ( IRSEN). C’était en présence de ministre de la recherche scientifique, Martin Parfait Aimé COUSSOUD MAVOUNGOU.

Marcello Della CORTE de la société Green Services signant l’accord avec le DG de l’IRA Grégoire BANI.

Produire un bio fertilisant de bonne qualité et à moindre coût à partir de la boue industrielle traitée, dans le but d’améliorer la productivité dans les différents bassins vivriers et ceintures maraichères en zones urbaine et péri urbaine. Tel est l’objectif visé par ces accords. Et l’arachide est l’une des cultures concernées, a-t-on appris. Cette innovation devrait permettre la restauration et l’amélioration de la fertilité des sols qualifiée de très fragiles. Le développement de ce projet se fait à Tchiamba-Nzassi, dans le département du Kouilou et dans la cité scientifique de Pointe noire, deuxième ville, et capitale économique du Congo.

Les travaux de recherche sont menés par les deux instituts congolais, qui se chargent d’exécuter les analyses chimiques et biologiques à la demande de Green services dans la mesure de leurs compétences et de leurs ressources techniques disponibles. Green services devra allouer à ces travaux de recherche un montant annuel forfaitaire. Aussi, la société Green service va-t-elle  faciliter les échanges techniques et scientifiques entre les instituts congolais concernés par ces accords et le pôle scientifique et technologique de Saint Marin, ce très petit pays d’Europe de 61 kilomètres carré enclavé dans l’Italie que le ministre de la recherche scientifique et de l’innovation technologique a visité récemment du 16 au 18 novembre 2017.

«  Nous sommes déjà en train de faire des tests scientifiques avec les deux institutions pour mettre au point des fertilisant biologiques dont nous sommes en train de démontrer l’efficacité. Au moins je l’espère par les résultats que nous allons obtenir. On a des protocoles de recherche qui ont été lancés, qui sont suivis par le ministère et par les instituions de la République de Saint Marin », a déclaré  Marcello Della CORTE  de la société Green Services.

Les accords on été signés coté instituts congolais par Grégoire BANI, Directeur Général de l’IRA et le Professeur GOMA TCHIMBAKALA, qui représentait le Professeur BOUKA BIONA, Directeur général de l’IRSEN.

Une implication accrue des instituts de recherches du Congo dans les partenariats …

Les instituts de recherche scientifiques du Congo sont de plus en plus impliqués dans les accords que le ministère de la recherche scientifique signe avec des partenaires étrangers, dans le  domaine de la coopération scientifique, que se soit dans un cadre bilatéral ou multilatéral. Ce qui est une bonne approche, s’accordent  à dire plusieurs analystes qui voient en cela une façon de responsabiliser davantage et de rendre utiles  ces organes qui ont un rôle à jouer dans le développement de la recherche.  A titre d’illustration, l’Institut de recherches agronomiques est impliqué dans l’accord signé récemment entre le ministère et la société Agri-ressources, en tant qu’acteur dans les travaux de recherches au bénéfice d’ Agri-ressources.

Signalons que la société Green services de droit congolais intervient depuis 2015 sur le site de traitement et de stockage de boue des capacités de la Coraf (la Congolaise de raffinerie) servira d’interface entre les instituts de recherches du Congo et ceux de Saint Marin avec lesquels elle entretient les relations.

Jean Eudes GANGA MICKEMBY

Pour le Groupe CONGO MEDIAS